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Pourquoi tu perds ta motivation et comment la retrouver | Motivations extrinsèques VS motivatons intrinsèques


 Depuis que j’ai décidé de démarrer ma chaîne YouTube, je me retrouve à passer beaucoup de temps sur la plateforme, à regarder tout un tas de vidéos, en fonction de ce que l’algorithme me propose, et ce qui attire le plus ma curiosité. C’est comme cela que je suis tombée sur une vidéo de Rian Doris, le fondateur de Flow Research Collective. Dans cette vidéo, Rian parle des différentes sources de motivation qui nous animent en tant qu’individus, et lesquelles favoriser pour atteindre nos objectifs qui demandent en théorie plus d’efforts, parce que plus long terme, plus challengeants, la gratification est moins immédiate et/ou plus incertaine, etc…

Ce sujet m’intéresse parce que personnellement, depuis que je ne suis plus étudiante ou salariée, et que donc je n’ai plus vraiment de contrainte extérieure à travailler, j’ai tendance à commencer des projets, et j’ai beaucoup de mal à les poursuivre une fois l’élan et l’enthousiasme du début passé, lorsque je n’obtiens pas les résultats que j’ai espérés, etc… Jusqu’à présent, globalement, les seuls conseils que j’avais trouvés à ce sujet, que ce soit en ligne ou dans mes lectures, c’était : 

1)     l'auto-discipline – aka prendre la décision d’effectuer la tâche et se forcer à la réaliser quoi qu’il arrive, ce qui revient à s’appuyer sur la force de sa volonté

2)     les récompenses – aka se promettre une récompense une fois la tâche accomplie

3)     la gestion des distractions – aka apprendre à éliminer et/ou gérer les éléments internes et externes qui viennent faire obstacle à la réalisation de nos objectifs.

Personnellement, bien que je ne les ai pas complètement implémentées, je dirais que les options 2 et 3 pourraient potentiellement bien fonctionner pour moi. En revanche, l’auto-discipline ne fonctionne vraiment pas bien pour moi, parce que le mot en lui-même ne m’inspire pas : être quelqu’un de disciplinée n’est pas quelque chose qui me fait envie, pour moi ça renvoie trop à la notion de bonne élève, bien sage, qui fait gentiment ce qu’on lui dit de faire ! Bien que ce soit probablement une facette de ma personnalité, ce n’est pas celle dont je suis la plus fière, ou que j’ai forcément envie de développer davantage. Pour le dire simplement, l’auto-discipline ne fait pas partie de mes valeurs personnelles.

Pour autant, j’ai quand même des projets que je souhaite réaliser, donc je dois bien trouver un moyen de dépasser ce blocage ! C’est là que l’analyse de Rian Doris devient intéressante. Sans plus attendre, rentrons donc dans le vif du sujet.

Rian définit deux types de motivations : les motivations extrinsèques, et les motivations intrinsèques.

Les motivations extrinsèques sont les motivations qui sont extérieures à nous-mêmes, telles que l’argent ou la validation extérieure. Ce type de motivation vient de l’anticipation d’une récompense. Elle est puissante, mais elle finit forcément par s’atténuer, parce que pour notre cerveau, la satisfaction provoquée par l’anticipation est supérieure à celle générée par l’atteinte de l’objectif en lui-même. C’est pourquoi, on peut être tellement enthousiaste lorsqu’on conçoit un projet, un objectif, etc… et ne pas ressentir le même degré de satisfaction lorsqu’on a atteint l’objectif qu’on s’était fixé. – Perso, je plaide totalement « coupable » : j’adore faire des projets, concevoir une vision, ça me procure énormément de satisfaction. La phase réalisation, en revanche, c’est une tout autre histoire…

L’hormone qui serait responsable de ce phénomène, tu t’en doutes, on en parle beaucoup en ce moment : c’est la dopamine. Elle serait à son maximum au moment de l’anticipation, et chuterait drastiquement une fois l’objectif atteint (et même avant…).

Les motivations intrinsèques, en revanche, sont propres à nous-mêmes, et nous donnent une sensation de gratification/récompense dans l’accomplissement de la tâche en elle-même. Ce sont des sources de motivation bien plus durables dans le temps, qui vont nous permettre de persévérer dans l’accomplissement des objectifs qu’on se fixe, là où les motivations extrinsèques vont plus être des déclencheurs, ce qui va nous pousser à l’action au démarrage.

Selon Rian, il existe 5 sources de motivation intrinsèque : 

  1. Curiosité : intérêt pour le sujet en lui-même, plus qu’un désir d’en savoir, c’est un « besoin » d’en apprendre plus sur le sujet
  2. Maîtrise (mastery) : désir de s’améliorer, d’améliorer ses compétences dans un domaine
  3. Autotélicité (autotelicity) : amour pour l’activité en elle-même, satisfaction à la pratiquer, indépendamment du potentiel résultat/bénéfice extérieur, la frontière entre le travail et le jeu s’estompe
  4. Sens (purpose) : sentiment/conviction que l’activité pratiquée/exercée / le travail effectué sert un but plus grand que soi-même, sentiment de contribution au reste de l’humanité, d’une mission à accomplir, impact
  5. Autonomie : sentiment de contrôle sur son travail, capacité à définir ses propres règles du jeu, à réaliser le travail à sa façon

L’un des intérêts d’opérer à partir de ces 5 sources de motivation est que cela permet de favoriser l’état de « flow » dont tu as probablement déjà entendu parler, et que tu as sûrement expérimenté, c’est-à-dire ce moment où on ne voit plus le temps passer, on est complètement concentré sur et absorbé par la tâche qu’on est en train de de réaliser. C’est comme si le reste du monde a disparu, on oublie totalement tout ce qui est extérieur à ce qu’on est en train de faire. C’est un état particulièrement agréable, dans lequel on prend plaisir à ce que l’on accomplit. Tout ceci forme un cercle vertueux, où l’état de flow vient nourrir nos cinq sources de motivation intrinsèque, qui viennent à leur tour nourrir notre état de flow, nous rendant ainsi capables d’accomplir des tâches qui nous paraîtraient extrêmement ardues autrement.

 

Comment accroître chaque source de motivation intrinsèque ?

1)     Evaluer le niveau actuel de chaque source

 Sur une échelle de 1 à 10, où se trouve chaque source par rapport à ton travail / tes activités / tes objectifs actuels ?


2)     La curiosité

 Pour augmenter son niveau de curiosité par rapport à son objectif / travail / … :

Tirer parti de ce qu’on apprend : apprendre quelque chose de nouveau, l’implémenter dans son travail, et observer l’impact positif que cela a sur notre travail.

 

3)     La maîtrise

Continues-tu à progresser dans ce que tu fais, y a-t-il une opportunité de progression, d’amélioration ? Ou bien as-tu un plafond / plateau de progression ? Si tu n’as plus ou ne vois plus d’opportunité de progression dans ton travail, cela peut expliquer pourquoi ta motivation diminue.

 

4)     L’autotélicité

Quelles sont les activités/tâches qui te procurent de la satisfaction en elles-mêmes ? Y en-t-il dans ton travail ? 

L’autre question à se poser est : en quoi es-tu douée ? Qu’est-ce que tu accomplis facilement naturellement, là où d’autres peinent à réaliser la même tâche aussi bien que toi ? 

La recherche dans ce domaine montre que pratiquer les activités dans lesquelles tu es douée te permet d’atteindre l’état de flow plus facilement, ce qui entraîne un sentiment de satisfaction avec le temps.

 

5)     Le sens

Est-ce que ce que tu fais te donne un sentiment d’impact positif dans le monde, de participer à un but plus grand que toi ? Est-ce que ce but est aligné avec tes valeurs, avec ce à quoi tu te sens personnellement destinée à accomplir ? 

Si c’est le cas, définis ce but en une phrase, et pour chacune des tâches que tu effectues dans ton travail / projet, observe comment cette tâche permet de contribuer à ce grand but. Cela permet d’accroître cette source de motivation.

 

6)     L’autonomie

Dans quelle mesure le comment, le quoi, le pourquoi et le quand de ce que tu fais sont sous ton contrôle ? Il y a deux moyens d’augmenter ton sentiment d’autonomie : littéralement, mais également de manière perceptuelle, c’est-à-dire en changeant la perception que tu en as.

Par exemple, si tu es actuellement dans un emploi dans lequel tu as peu d’autonomie, la clé est de prendre du recul, pour déterminer en quoi cet emploi est un tremplin vers la prochaine étape de ton parcours professionnel, dans lequel tu pourras gagner en autonomie.

Une autre option est d’augmenter ton sentiment d’autonomie vis-à-vis de ton travail actuel, en développant tes compétences, ton réseau, tes connaissances, etc… Ainsi tu te sentiras équipée et en capacité d’agir et d’évoluer si tu en ressens le besoin ou que la situation le requiert.

Dans les faits, la majorité des jobs ne requièrent pas un haut degré d’autonomie. Mais essaie de te concentrer sur la partie de ton travail, aussi petite soit-elle, dans laquelle tu es complètement autonome.

Enfin, tu peux prendre une demi-journée par semaine, en dehors de ton travail, pour faire une activité dans laquelle tu es totalement autonome. Toutes ces astuces te permettront d’élever ton niveau de motivation lié à l’autonomie.

 

Commence par te concentrer sur la source de motivation qui est au niveau le plus bas. En augmentant cette source de motivation, cela te donnera l’énergie nécessaire pour travailler sur les autres sources. Selon Ryan, un but réaliste est d’augmenter chaque source de motivation d’un point par an, jusqu’à atteindre 10 pour chacune. Bien sûr, ce n’est pas quelque chose de linéaire, mais en gardant ces paramètres en tête, cela te permet d’identifier plus rapidement la situation lorsque ta motivation commence à redescendre. Tu peux repérer plus facilement quel est le facteur qui s’est dégradé, afin de réajuster le tir et retrouver entrain et plaisir dans ton activité.

 

Personnellement, découvrir les sources de motivation intrinsèques m’a permis d’avoir une nouvelle lecture de mon « bore out » en tant qu’ingénieur : je n’apprenais plus grand-chose de nouveau (curiosité), je ne progressais plus non plus (maîtrise), je n’avais pas de plaisir à accomplir les tâches qui me prenaient au moins 80% de mon temps (autotélicité), persévérer dans ce travail n’avait plus de sens pour moi (sens), et enfin, j’avais un degré d’autonomie assez élevé, mais j’aspirais à plus, je voulais pouvoir décider de mes horaires, de mon lieu de travail, et aussi exercer un métier qui me permettrait d’exprimer davantage ma créativité (autonomie). Si j’avais connu ces cinq sources de motivation, j’aurais pu mieux comprendre ce qui se passait, et peut-être mieux gérer la transition vers la prochaine étape de mon parcours professionnel. Au lieu de cela, j’avais complètement perdu confiance en moi, et je me sentais pas mal prise au piège !

Aujourd’hui, avec Epanouie & Accomplie, je suis capable de comprendre mes moteurs et mes blocages pour avancer plus sûrement et sereinement 😊


Si tu souhaites mettre en application tout de suite ce que tu as appris dans cette vidéo, je t'ai créé un petit outil pour évaluer tes niveaux de motivation vis-à-vis de ton travail ou projet en cours : tu peux le trouver ici.

Trouves-tu cet éclairage sur les différents types de motivation intéressant ? Dis-nous tout en commentaire !

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